Une justice à deux vitesses au bénéfice de Ramery et de ses 1000 vaches
Mais qui sommes-nous face à celui qui peut même se permettre de convaincre un préfet de ne pas suivre les consignes de ministres ? Qui sommes-nous face à celui qui a pu faire trainer toutes les procédures pour s'assurer une première traite le 1er avril ?
Nous sommes ceux qu'on poursuit pendant qu'il construit ce qui nous détruira. Cinq personnes en garde à vue en novembre, Laurent Pinatel, le porte-parole de la Conf' à nouveau convoqué la semaine prochaine… Mais pas encore une seule audition pour celui qui a menacé Michel Kfoury, le président de Novissen, de s'en prendre à sa maison ! La justice n'est pas la même pour tous. Ne sommes-nous donc que les serfs d'un seigneur local ?
Ce projet est le symbole d'une agriculture qui fera disparaître les paysans. Il n'est pas compatible avec une agriculture paysanne, pourvoyeuse d'emploi, de produits de qualité et respectueuse de l'environnement, en un mot, synonyme d'avenir. Michel Ramery a fait jouer tous ses atouts pour traire ses 300 premières vaches le 1er avril. Mais nous n'avons pas abattu toutes nos cartes…