La Confédération paysanne dénonce la répression syndicale à l'usine Neuhauser du groupe InVivo
Cette répression syndicale que nous connaissons également dans nos rangs, dans d'autres situations, est scandaleuse et clairement anti-démocratique. Nous devons impérativement converger le plus largement possible face cette criminalisation de l'action syndicale pour que cela ne généralise pas.
D'autant plus qu'InVivo n'est pas n'importe quel groupe. C'est le plus important groupe « coopératif » agricole français qui pille la valeur ajouter paysanne depuis des décennies. C'est l'équivalent de la moitié des surfaces cultivées en céréales en France qu'ils rachètent et vendent sur le marché spéculatif.
Cette situation d'extrême concentration des acteurs de l'alimentation ne se basant que sur la rentabilité économique est extrêmement dangereuse pour notre souveraineté alimentaire. Ils poussent à toujours plus d'industrialisation, obligeant continuellement les paysan·nes à s'agrandir impliquant de facto la disparition de notre métier. D'un côté, ils étranglent les paysan·nes par l'amont et l'aval et de l'autre ils exploitent les travailleur·euses de l'agro-industrie dans le seul but d'augmenter leurs bénéfices.
Les questions des conditions de travail des salarié·es et du revenu paysan, au travers de l'accès à une alimentation de qualité pour tous et toutes, sont un axe de convergence évident que nous devons porter ensemble.